« A good man » ou le désir d’enfant à tout prix

En salles obscures depuis le 10 novembre dernier, « A good man », le dernier film de Marie-Castille Mention-Schaar avec Noémie Merlant dans le rôle principal, défraye la critique. Une chose est sûre : il ne laisse pas indifférent. Son sujet central ? Le désir d’enfant, poussé à son paroxysme, sur fond de transidentité. 

Benjamin est un homme né dans un corps de femme. Avec sa compagne Aude, ils souhaitent ardemment fonder une famille. Problème : Aude est stérile. Benjamin décide alors de stopper son traitement hormonal afin de pouvoir porter cet enfant tant désiré.

Plébiscité au Festival de Cannes, également visionné en avant-première à celui de Deauville, ce film qui mêle des faits d’actualité particulièrement récents, et sources de débats animés, réussit le pari de mettre tout le monde d’accord sur la sincérité de ce couple (certaines critiques parlent même de mièvrerie) et sur la solidité de son projet de devenir parents. « Marie-Castille a un don pour montrer des sujets de société sous un jour différent, afin que le public puisse mieux les comprendre », déclare à 20 minutes l’actrice principale du film Noémie Merlant, au sujet de sa réalisatrice.

Si la cause transgenre est indéniablement abordée par le biais de cette situation particulière, c’est bien le désir d’enfant qui demeure le thème central de ce film, posant alors cette question, presque sous forme de catharsis : jusqu’où seriez-vous prêts à aller pour concrétiser votre projet de bébé ? Mais aussi, plus largement : jusqu’où pourriez-vous aller par amour ?

Des réponses subjectives ? Sans doute. Une réponse possible et actuelle : c’est ce que le film « A good man » propose.

« A good man » de Marie-Castille Mention-Schaar, avec Noémie Merlant et Soko. En salles depuis le 10 novembre 2021.

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