C’est le principal résultat d’une étude menée dans un hôpital israélien, sur un panel de 40 femmes. Une différence qui se fait également ressentir chez leurs nourrissons : ceux dont la mère a été vaccinée durant sa grossesse, possèdent davantage d’anticorps que les bébés des femmes rétablies du covid.

UNE ÉTUDE DÉBUTÉE PENDANT LA GROSSESSE

Les médecins de l’hôpital Assuta d’Ashdod, en Israël, ont séparé 40 de leurs patientes en deux groupes : le premier composé de femmes enceintes vaccinées contre le covid au cours de leur deuxième trimestre de grossesse ; et dans le second, des femmes enceintes non vaccinées mais immunisées contre le virus du fait de leur contamination passée.

Une fois ces bébés venus au monde, l’équipe médicale a effectué des prélèvements sur leur cordon ombilical ainsi que des prises de sang.
L’objectif ? Évaluer la différence d’anticorps entre ces deux groupes et vérifier que la vaccination de la future mère est également profitable à son enfant.

3 FOIS ET 50 FOIS PLUS D’ANTICORPS

Les résultats de cette étude sont sans appel : les bébés du premier groupe (femmes enceintes vaccinées) ont 3 fois plus d’anticorps que ceux du second (femmes enceintes non vaccinées mais immunisées contre le covid du fait de leur contamination passée).

En d’autres termes, les anticorps injectés par le vaccin à la future mère, parviennent bien au fœtus à-travers le placenta et le protègent durablement.
De plus, les nourrissons des femmes vaccinées comptent jusqu’à 50 fois plus d’anticorps que ces dernières.

«Cette étude nous a permis de prouver que le vaccin est efficace pour protéger non seulement les femmes enceintes, mais aussi leurs bébés durant leurs premiers mois de vie», explique le Docteur Eran Barzilai, chef de l’unité d’échographie à l’hôpital Assuta.

Si elle répond à un fait d’actualité, cette étude donne également un aperçu des effets de la vaccination de la femme enceinte et de ses effets sur son bébé, d’une manière générale.