Pourquoi et comment améliorer son bien être permet d’améliorer son équilibre hormonal ?

@Angéline Galinier-Warrain
Rédactrice Santé

Une surproduction ou une sous-production d’hormones peut entraîner des déséquilibres et avoir des répercussions sur l’organisme qui varient d’une femme à l’autre. Trop souvent le seul traitement proposé consiste à avaler des hormones de synthèse. Pourtant, la qualité de vie physique et psychique est véritablement à prendre au sérieux.

Connu depuis longtemps pour altérer la fertilité et bloquer la grossesse, beaucoup de facteurs peuvent avoir une influence sur les hormones et paraitre encore plus néfastes : le mode de vie, le stress et les habitudes alimentaires par exemple.

  • Mode de vie : fréquence de transport, habitat, horaires de sommeil ;
  • Stress : Le stress entraine la libération d’hormones comme le cortisol ou la prolactine pouvant interférer sur l’ovulation ;
  • Habitudes alimentaires : trop d’alimentation industrielle, pas assez de nutriments.

La fertilité provient ainsi de l’équilibre global de l’organisme : physique, psychologique et hormonal. Pour retrouver cet équilibre et optimiser les hormones, les soins et les traitements sont envisagés au cas par cas et varient selon la cause.

 

POUR RESTAURER L’ÉQUILIBRE GLOBAL, LES OPTIONS SONT VARIÉES. 

Il est possible de stimuler l’équilibre de vos hormones de manière naturelle. Vos choix alimentaires et votre style de vie peuvent vous permettre de vous sentir mieux.

 

LA NATUROPATHIE : L’ALIMENTATION EST UN ÉLÉMENT CRUCIAL 

    • Équilibrer sa glycémie :
      • L’évolution du taux de sucre dans le sang génèrent un stress physiologique : Prise de poids, acné et fatigue en sont les conséquences ;
      • Une alimentation riche en sucre peut avoir des effets importants sur votre production d’hormones car il est intrinsèquement lié à l’œstrogène.
      • Les problèmes de glycémie sont aussi souvent à l’origine de votre irritabilité et stressent vos glandes surrénales, responsables de la production de cortisol (hormone du stress).
      • Consommer des protéines (viande, poisson, œufs, tofu, tempeh, lentilles, haricots, pois chiches, etc.) à chaque repas vous permettra de stabiliser votre glycémie et réduira la cause d’un déséquilibre à la fois physiologique et psychique.
    • Consommez des légumes crucifères : chou-fleur, brocoli, choux, chou de Bruxelles, cresson, roquette, radis, etc. qui soutiennent la capacité du foie, grâce à son système de filtration, à transformer les œstrogènes. Ils sont riches en indole 3-carbinol, un composant qui favorise la détoxification des œstrogènes. Les œstrogènes seront remis en circulation dans notre sang au lieu d’être éliminés, si le foie ne fonctionne correctement, ce qui peut entrainer un surplus d’œstrogènes dans le corps.
  • Mangez des glucides “complexes”, céréales complètes, lentilles, quinoa, flocons d’avoine, patates douces, carottes, betteraves, courges et des légumes-racines : Pour encourager l’élimination des œstrogènes par les selles, et par conséquent participer à l’équilibre de vos hormones, remplacez les glucides simples par des glucides complexes riches en fibres et en nutriments, qui facilitent le transit intestinal et participent aussi à réguler votre glycémie.

 

MODE DE VIE SANS STRESS

Chaque individu gère son stress à sa manière et les répercussions sont propres à chacun. En revanche, si votre stress devient chronique et que votre production d’hormones du stress est exacerbée, il fragilise totalement l’équilibre de vos hormones. Des pratiques telles que la méditation, le yoga, la sophrologie peuvent vous permettre de mieux gérer votre stress et par conséquent participer à rééquilibrer vos hormones.

 

Réduisez votre exposition aux perturbateurs endocriniens 

L’équilibre hormonal est perturbé par des substances toxiques (xéno-œstrogènes), que l’on trouve dans l’environnement : cosmétiques, emballages alimentaires en plastique, polystyrène, pesticides, herbicides, viandes, produits laitiers. Trop exposé, cela entraîne une augmentation de la quantité d’œstrogènes dans le corps et modifie le fonctionnement du système endocrinien en provoquant des effets néfastes sur la santé.

Pour y remédier :

  • Mangez bio afin de réduire votre exposition aux pesticides et aux hormones ;
  • Limitez les substances toxiques dans vos cosmétiques et produits de nettoyage ;
  • Ne chauffez pas les aliments dans des contenants en plastique. Choisissez plutôt du verre ;
  • N’utilisez pas de plastique d’emballage alimentaire.

Utiliser des compléments alimentaires

Certains nutriments sont essentiels au bon fonctionnement du corps et donc à votre fertilité.

  • L’acide folique, ou vitamine B9 : vitamine nécessaire au développement de l’embryon, et en particulier de son système nerveux. Les organisations sanitaires préconisent une supplémentation pour toutes les femmes souhaitant concevoir, à débuter environ 2 mois avant la grossesse ;
  • La vitamine D : une carence importante diminue fortement les chances de grossesse ;
  • La vitamine C et la vitamine E sont également des antioxydants utiles.

 

CERTAINES MÉDECINES DOUCES ONT ÉGALEMENT D’EXCELLENTS RÉSULTATS

Acupuncture : l’énergie passe par des méridiens, des axes, sur lesquels se trouvent des points qui peuvent être bloqués et produire un effet de stase (stagnation/arrêt) ;

Aromathérapie : certaines huiles essentielles présentent des propriétés capables d’avoir une influence psycho-émotionnelle sur l’être humain. L’emploi de certaines fleurs en massage ou en olfaction peut agir sur la fécondité.

Sophrologie : méthode qui permet de soulager l’individu dans son ressenti mental, physique, et émotionnel et qui aide à réguler le stress à différents moments de sa vie. La respiration, la visualisation positive, et des activations corporelles douces sont des exemples d’exercices.

Homéopathie : peut aider à tomber enceinte en régularisant vos cycles ou en améliorant la qualité de la glaire cervicale.

Réflexologie : consiste à traiter des douleurs et des troubles émotionnels par des pressions sur des zones dites « réflexes » du pied, symboliquement reliées à la partie du corps ou de l’organe qui fait souffrir le patient.

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