COMMENT DEFINIR LE SYNDROME SOPK ET L’ENDOMETRIOSE ?
Également connu sous le nom de syndrome des ovaires polykystiques, SOPK est à l’origine d’un désordre hormonal. 5 à 10% des femmes sont touchées.
Cependant, une autre maladie est à l’origine de troubles hormonaux. Il s’agit de l’endométriose. 5 à 20% des femmes en sont victimes. Celle-ci se caractérise par la présence de certaines cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus. Les tissus migrent jusqu’aux trompes et créent des lésions et des kystes.
CES DEUX SYNDROMES ET LEURS PROBLEMES
Le syndrome des ovaires polykystiques a des effets sur la fertilité, car il ne permet pas d’ovuler. D’après le journal de Gynécologie obstétrique et Biologie de la Reproduction, il cause 70% des infertilités par anovulation.
Face à cette réalité, les chances de tomber enceinte baissent.
Par ailleurs, selon une étude sur cette maladie et la fertilité, 50% des femmes ayant SOPK souffrent d’infertilité primaire et 25% d’infertilité secondaire.
Ces chiffres démontrent que le SOPK a des conséquences sur les ovaires. Mais, elle est considérée comme une maladie chronique. Les effets secondaires sont donc plus nombreux. On retrouve par exemple :
- Maladies cardio-vasculaires
- Hypertension artérielle
- Cancers : endomètre, sein, ovaire…
- Obésité
- Dépression
- Taux de sucre anormal
- Chute des cheveux
- Acné
Pour comprendre davantage l’endométriose, celle-ci touche également la fertilité. Selon les chiffres avancés par l’association française de l’endométriose, les troubles de la fertilité touchent 30 à 40% des femmes ayant une endométriose.
Dans le but de comprendre davantage les conséquences et les effets de cette maladie sur le corps de la femme, des chercheurs anglais se sont intéressés à la relation entre l’endométriose et l’infertilité. Leurs analyses se sont portées sur le liquide péritonéal de 6 femmes souffrant d’endométriose et 6 femmes n’ayant pas ce syndrome. D’après leurs constatations, la fréquence des variations des trompes de Fallope chez les femmes ayant une endométriose est inférieure à 24%.
De plus, d’autres complications ont été pointées du doigt comme les douleurs au niveau du bas-ventre, beaucoup de fatigue et d’irritabilité, des pertes brunâtres, voire du sang dans les urines ou encore des troubles digestifs.
Ces éléments sont non exhaustifs et dépendent du corps de chacun. C’est l’une des raisons pour lesquelles on ne parle pas d’une endométriose, mais des endométrioses.