Novembre Jaune de l’endométriose en Polynésie
Angéline Galinier-Warrain
Rédactrice
L’endométriose est un sujet dont on parle beaucoup en ce moment en Polynésie. Et pour cause, c’est une maladie peu connue, invalidante, douloureuse et dont le parcours avant le diagnostic est souvent long voir très long.
Pas plus tard que le 28 novembre, nous vous présentions le déroulé de la journée de sensibilisation à l’endométriose qui s’est tenue au parc Vairai. Organisée par l’association Endo-Polynésie, cette journée a permis de sensibiliser les jeunes femmes à cette maladie encore si peu connue.
Le ruban jaune est un symbole de la lutte contre l’endométriose ainsi que les cancers des os.
Ce mois de novembre a donc été dédié à l’endométriose sous le signe de la couleur jaune afin de faire connaître la maladie. Ainsi, des vahinés ont pris la parole et ont raconté au micro de ©Polynésie la 1ère leur quotidien, leur douleur, leur lassitude, parfois l’incompréhension des proches et de la famille voire même des médecins mais aussi le long process avant le diagnostic. Ruita Kato, présidente de l’association EndoPolynésie témoigne également en tant qu’ »endogirl ».
La situation particulière de la Polynésie
Comme nous l’évoquions, l’endométriose est une maladie gynécologique peu connue qui toucherait une Polynésienne sur 5. Et en France, l’endométriose touche entre 1,5 et 3 millions de femmes. Malgré cela, elle reste inconnue du grand public. A travers ces témoignages, des vahine lèvent le voile sur l’endométriose. C’est une grande avancée car les polynésiennes sont très pudiques sur les problèmes gynécos et ça ne se fait pas de parler de règle, l’endométriose est donc une maladie “tabu” dont on parle trop peu. De plus, l’errance médicale rend difficile à diagnostiquer. De par sa localisation, une île au milieu du pacifique, l’accès aux traitements et notamment aux traitements chirurgicaux (dans certains cas, l’utérus, doit être retiré) sont compliqués. Toutes les femmes n’ont pas la même chance d’accès aux soins.
Si vous souhaitez visionner les témoignages rdv sur les vahine témoignent sur l’endométriose