CHU de Rouen : des demandes de plus en plus importantes
Angéline Galinier-Warrain
Rédactrice
Au CHU de Rouen, le service du laboratoire de biologie de la reproduction CECOS fait face à un nombre très important de femmes seules ou de couples de femmes.
Un service submergé dès l’annonce de la loi sur la PMA pour toutes
Le service dédié du CHU de Rouen a été envahi de demandes dès la parution des décrets autorisant la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes, en septembre. En temps normal, les demandes de couples infertiles tournent autour de 40 par an, contre 250 en un mois. Le chef de service du laboratoire de biologie de la reproduction CECOS, le professeur Nathalie Rives, déclarait :
“Nous savions que ça allait arriver et nous allons tout faire pour répondre aux attentes et pour que ça se passe bien“.
Comment réagir face à une activité en très forte augmentation
Pour faire face aux demandes toujours plus importantes, il faut pouvoir ouvrir des consultations et donc recruter, former et obtenir les financements. L’objectif est double, répondre et garder des délais d’attente raisonnables qui sont à l’heure actuel de trois mois environ pour le premier rendez-vous. Ceci étant, l’enjeu reste d’avoir une réserve de gamètes suffisantes.
La nécessité du don de gamètes
L’aide médicale à la procréation, pour les couples stériles et maintenant les femmes seules et les couples de femmes, passe par le don de gamètes, des spermatozoïdes et parfois aussi des ovocytes. Pour faire face à l’explosion des demandes, des actions ont été mises en place comme la campagne d’information intitulée “Merci” diffusée sur différents supports.
Le professeur Nathalie Rives, rassure en expliquant qu’à chaque campagne, on voit immédiatement l’impact avec une hausse des donneurs.
Propos recueilli pour France Bleu Normandie (Seine-Maritime – Eure), France Bleu