Un mois après la publication des décrets d’application de la loi de bioéthique, les prises en charge commencent doucement. Vu l’importance des demandes qui n’avaient pas été anticipées, 3 500 estimées pour 1 000 attendues, un remaniement des procédures habituelles a été établie.

Une affluence non anticipée

Trois mois après son vote et un mois après la publication de ses décrets d’application, les prises en charge des femmes seules et des couples de femmes débutent doucement. Cette affluence de nouvelles demandes n’avait malheureusement pas été anticipée. Catherine Guillemain, présidente de la fédération des 31 centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (Cecos) raconte : « On est face à un raz-de-marée, avec des standards téléphoniques sans cesse occupés, des files d’attente qui s’allongent et beaucoup de centres n’ont pas encore le personnel nécessaire pour faire face », résume

Des centres qui doivent totalement se réorganiser

L’amalgame au niveau des centres n’a pas simplifié l’organisation. Certains ont préféré attendre la publication des décrets d’application, le 29 septembre, avant de se lancer alors que d’autres ont préféré prendre les rendez-vous directement. Cette désorganisation entre les centres a provoqué l’incompréhension des femmes qui n’étaient donc pas reçues de la même façon. De plus, partout en France il y a un manque de personnel.

Bonne nouvelle : le Ministre de la santé, Olivier Véran a débloqué un budget supplémentaire de 8 millions d’euros pour équiper les centres. Encore un peu de patience, cela devrait s’améliorer.