Traiter l’infertilité avec une nouvelle méthode : les microsphères
Angéline galinier-warrain
Rédactrice
Pour qu’un embryon survive, il doit s’accrocher à la muqueuse utérine dans les jours qui suivent la conception. Mais, si cette muqueuse est trop fine, il ne peut pas se fixer à l’endomètre. La grossesse est alors risquée.
Des chercheurs chinois ont mis au point un nouveau procédé pour traiter l’infertilité chez les femmes ayant une paroi de l’endomètre fine. Une mauvaise circulation sanguine dans l’endomètre entraine cette épaisseur trop fine.
Le nouveau procédé fait appel à des particules microscopiques qui encouragent la croissance des vaisseaux sanguins dans l’endomètre. Afin d’accentuer la formation des nouveaux vaisseaux sanguins, les chercheurs ont fabriqué de minuscules sphères en les remplissant d’acide hyaluronique, qui renforce l’endomètre.
A l’aide d’« une méthode appelée électro pulvérisation », « ils ont fabriqué des gouttelettes contenant de l’acide hyaluronique qui étaient toutes de taille très similaire, d’environ 400 μm de diamètre ». Puis, ils ont assemblé les gouttelettes en utilisant la lumière ultraviolette. En maniant la composition des sphères, les chercheurs ont remarqué qu’ils pouvaient changer leur capacité à ingérer et à libérer des médicaments.
Les chercheurs ont ensuite inséré un autre composé appelé « facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF) » qui favorise la croissance des vaisseaux sanguins.
Lors d’expériences menées sur des souris femelles dont l’endomètre était mince, ils ont constaté que les microsphères contenant le VEGF devenaient plus épaisses.
Bien que « prometteurs » ces tests doivent faire l’objet de nouvelles expériences. Leurs travaux sont publiés dans la revue ACS Biomaterials Science & Engineering.