Conservation des gamètes : du nouveau aussi en Grande-Bretagne
Victoria Louvel
Rédactrice Santé
Dans la continuité de la loi Bioéthique votée en août dernier, le Gouvernement poursuit son action : il compte réduire les délais d’attente en PMA à 6 mois, contre un an actuellement. Une réponse à la demande plus conséquente que prévu, et qui va se concrétiser par un plan d’actions multiples.
« Il y a un afflux considérable de demandes dans les centres : on s’attendait à 1000 demandes supplémentaires en 2021, et nous sommes déjà plutôt autour de 3500 », ont indiqué des collaborateurs du ministre de la Santé, Olivier Véran.
Face à ce constat, le Gouvernement va investir 8 millions d’euros, a-t-il annoncé mardi 14 septembre à l’AFP. Principal objectif ? Réduire les délais d’attente des patientes à 6 mois, au lieu d’un an actuellement. Cette somme concernera plus particulièrement les équipements : 4 millions d’euros seront investis dès cette année, puis renouvelés chaque année jusqu’en 2023 ; de même pour les moyens humains.
Pour encadrer cette prise en charge, un comité de pilotage sera créé dès l’automne prochain. Il aura pour mission de veiller au bon déroulement de la mise en application de la loi par les professionnels, comme par les patients.
En parallèle de ce projet, une campagne de communication pour inciter aux dons, sera lancée par le ministère de la Santé, en réponse aux inquiétudes concernant une pénurie de sperme.
Pour rappel, c’est fin juin dernier que le Parlement a voté la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, aussi bien hétérosexuelles qu’homosexuelles ou monoparentales. Les décrets d’application de cette loi sont attendus dans les jours à venir.